Lieux de mémoire

Lieux de mémoire

Le département de la Somme fut longtemps une terre de frontière violemment touchée par de terribles combats. Le paroxysme a été atteint lors des deux dernières guerres mondiales. Aujourd’hui, de nombreuses traces de la tragédie qui s’est jouée ici sont encore lisibles dans le paysage. 

Cimetiere allemand

La Grande Guerre

Accès libre toute l’année

Au printemps 1918, les Allemands lancent une vaste offensive jusqu’aux portes d’Amiens. La capitale picarde est alors entièrement évacuée et les Britanniques replient leurs lignes de défense et lieux de soins vers l’ouest. 
Les cimetières britanniques de Crouy-Saint-Pierre (739 tombes), Halloy-les-Pernois (420 tombes), Picquigny (139 tombes) et Vignacourt (586 tombes) ont été aménagés à proximité de lieux de soins d’urgence pour recevoir les sépultures de soldats décédés des suites de leurs blessures.
Ces cimetières ont été conçus comme de véritables jardins au caractère serein et bucolique. Ils symbolisent le paradis perdu où l’Homme vivait en paix et en harmonie avec la nature. Les arbres, les bosquets, les fleurs, apportent couleurs et senteurs, au fil des saisons. 
 

Cimetiere Guerre 14-18

La Seconde Guerre Mondiale

Dès l’arrivée des allemands sur la Somme en juin 1940, six têtes de pont sont constituées sur la rive sud, à Péronne, Amiens, Corbie, Picquigny, Abbeville et Saint-Valéry-sur-Somme. Le 5 juin, les Allemands ont lancé l’offensive et les troupes françaises doivent reculer. En dépit de la fatigue physique, du manque d’approvisionnement, les soldats français font preuve de bravoure, d’audace et de ténacité, tentant de résister à un ennemi incontestablement supérieur en matériel.